Programme de printemps 2025

En préparation

Nous  vous souhaitons d’ores et déjà de joyeuses fêtes de fin d’année.

Programme d’automne MATILDA 2024

BOIS BRÛLÉ

11 octobre & 12 octobre 2024 de 9h00 à 17h00, Formation 

FORMATION. Atelier de production de bois brûlé selon la méthode ancestrale japonaise ou « yakisugi »

Nous prolongeons notre investigation autour du bois brûlé. Après une visite à vélo suivie d’une conférence au F’AR sur le sujet, retrouvez-nous cet automne pour vous familiariser avec la technique.

Durant une journée, nous vous fournissons une base théorique suivie d’un moment de découverte pratique.

L’atelier est encadré par Maryline le Goff , une formatrice agréée venue de Bretagne, conseillère en éco-habitat et Fred Hatt, architecte EPFL et fondateur du bureau tangram.

A l’issue de la formation, le stagiaire est capable de produire du bois brûlé de qualité et de mettre en place son atelier de production en autonomie : choix du bois et conditionnement, maitrise de la technique de transformation, traitements post-brûlage, et inventaire des applications.

Le coût de cette formation d’une journée est de CHF 350.- pour les membres MATILDA. Elle s’élève à CHF 400.- pour les autres participants.

Durée: 1 journée

Lieu:  Epalinges (VD), à préciser

Places limitées à 10 personnes par atelier

ISOLATION PAILLE

02 octobre 2024 à 12h15, Conférence, CPNE, Rue de la Maladière 62, Bâtiment D, Neuchâtel, Entrée nord, Salle D202, 2ème étage

Le GaN, groupement des architectes de Neuchâtel, la SIA section Neuchâtel et MATILDA la Matériauthèque se sont associés pour vous organiser trois conférences les midis. Vous pouvez apporter votre casse-croûte ou nous demander de vous le fournir.

INFRASTRUCTURES POUR LE FC VENOGE, DAILLENS

Remplissant les attentes d’un programme somme toute modeste, le projet de Localarchitecture reste toutefois ambitieux et précurseur en raison de sa faible empreinte environnementale. La commune de Daillens où s’entraine le FC Venoge possédait depuis les années septante des vestiaires devenus trop vétustes pour être rénovés.

C’est pourquoi elle décide de fournir de nouvelles infrastructures à son équipe de football. Une structure en bois (dont l’emprise au sol est de moins de 400 m2) accueille des vestiaires et des douches pour les joueurs, mais aussi une buvette et des locaux pour le club de pétanque. Si le bois provient en premier lieu des forêts communales, la paille qui isole les parois, est fournie par les agriculteurs du village. 1200 bottes de petite dimension ont été livrées, fabriquées grâce à de vieilles botteleuses remises en service.

Les ossatures ont été préfabriquées et isolées en atelier. L’usage habituel de sections de bois en lamellé-collé qui reprennent la profondeur importante des bottes de paille n’a pas été retenu par le charpentier qui a préféré employer ici du bois massif. Outre l’emploi de matériaux locaux limitant les transports, les architectes ont porté leur attention sur la réversibilité et le réemploi d’éléments de construction. Par ailleurs, des panneaux photovoltaïques posés en toiture fournissent l’alimentation en électricité des équipements et de la pompe à chaleur. Et concernant l’usage du béton, il se limite au strict minimum, au niveau des fondations. Ce petit volume inauguré en septembre, est si bien conçu qu’il pourrait se tailler une place parmi les grands projets de l’année.

Les intervenants :

Localarchitecture, Laurent Saurer, architecte EPFL, est associé et co-fondateur du bureau Localarchitecture établi à Lausanne depuis 2002. Le bureau reçoit le prix international d’Architecture bois en 2019, est lauréat des Best Architects Awards en 2015 et 2019.

Cambium, Vivian Louvel est ingénieur en construction bois. Avec ses cinq collègues, il travaille au sein du bureau d’ingénieurs bois et spécialistes incendie Cambium, fondé en 2015 et basé à Yverdon-les-Bains. Il a personnellement participé à divers chantiers avec isolation paille en France.

BIPV

25 septembre 2024 à 12h15, Conférence, CPNE, Rue de la Maladière 62, Neuchâtel, Bâtiment D, Entrée nord, Salle D202, 2ème étage

Le GaN, groupement des architectes de Neuchâtel, la SIA section Neuchâtel et MATILDA la Matériauthèque se sont associés pour vous organiser trois conférences les midis. Vous pouvez apporter votre casse-croûte ou nous demander de vous le fournir.

CAVES DU CHÂTEAU D’AUVERNIER ET AUTRES EXPÉRIENCES EN BIPV

Le potentiel solaire des toitures, qu’elles soient neuves ou à rénover, qu’elles soient plates ou en pente, est encore loin d’être exploité. Quelques exemples d’intégration architecturale ont toutefois marqué les esprits, ouvrant la voie vers des solutions qui répondent mieux à la variété des contextes bâtis. Parmi ceux-ci, revenons quelques instants sur le projet dessiné pour les Caves du Château d’Auvernier.

Très remarqué, il avait reçu le Prix Solaire Suisse en 2019 car, comme l’affirmait Fabrice Agustoni, associé du bureau St-Nicolas à l’origine du projet, « le panneau photovoltaïque peut devenir une partie intégrante d’un projet architectural ». Le site qui abrite une activité vitivinicole était sensible. Et pourtant, l’intégration en douceur de tuiles photovoltaïques à un hangar dont l’expression allait être clairement contemporaine, concourt aujourd’hui encore à asseoir le rayonnement du Château et de son splendide verger.

Le site protégé a été respecté et la toiture produit 23’500 kWh/an, soit le tiers des besoins annuels en électricité de ses occupants. Les tuiles robustes, de couleur terracotta, étaient conformes aux exigences d’intégration pour de monuments historiques.

Depuis lors, ce projet phare en a engendré d’autres au sein de l’agence d’architecture. Ni tout à fait pareils, ni tout à fait différents, nous découvrirons les expériences acquises par le bureau à travers leurs derniers projets, comme la maison évolutive. L’entreprise Gottburg avec laquelle le bureau collabore souvent complétera l’information transmise grâce à une solide expérience  en matière de pose de panneaux photovoltaïques

Les intervenants :

Basé à Neuchâtel, l’atelier d’architecture de St-Nicolas est dirigé par Fabrice et Isabelle Agustoni, un couple d’architectes ayant tous deux étudiés à l’EPFL. Le bureau occupe actuellement huit personnes. Il acquiert une nouvelle raison sociale en 1999, mais ses origines remontent à 1914.

Gottburg toitures et façades SA est une entreprise familiale sise à Boudry qui compte une cinquantaine d’employés. Elle se spécialise dans la pose de panneaux photovoltaïques et offre des prestations clé en main. Cédric Bourquin est chef de projet photovoltaïque.

TERRE CRUE

18 septembre 2024 à 12h15, Conférence, CPNE, Rue de la Maladière 62, Neuchâtel, Bâtiment D, Entrée nord, Salle D202, 2ème étage

Le GaN, groupement des architectes de Neuchâtel, la SIA section Neuchâtel et MATILDA la Matériauthèque se sont associés pour vous organiser trois conférences les midis. Vous pouvez apporter votre casse-croûte ou nous demander de vous le fournir.

NOUVELLE ÉCOLE DU SACRÉ-CŒUR, ESTAVAYER-LE-LAC

Issu d’un mandat d’étude parallèle remporté par le studio WOW — anciennement Bart & Buchhofer —, la nouvelle école de trois niveaux (plus un sous-sol) accueille aujourd’hui près de 330 élèves. Elle est implantée au sein d’un parc arborisé qui entoure l’imposante bâtisse érigée en 1905 par les sœurs d’Ingenbohl. La vocation première du lieu destiné à la formation est reconduite et des classes primaires y sont ouvertes. Le nouveau volume imaginé par le bureau biennois instaure un dialogue fin, par sa forme et ses décrochés, avec le bâtiment classé, respectant l’idée d’une hiérarchie naturelle entre eux. Une nouvelle cour prend place entre les deux volumes, tandis que le parc, dont le caractère avait perdu en force, retrouve sa magnificence.

Pour assurer la qualité du confort intérieur, une ventilation simple flux est proposée en même temps que des parois en terre crue. Les longs couloirs qui reprennent la typologie de la bâtisse du début du 20ème siècle, sont habillés de milliers de briques de terre compressée, la matière étant directement extraite du site. Les futurs occupants ont d’ailleurs été mis à contribution. Encadrés par l’entreprise Terrabloc, les élèves ont mis la main à la pâte en moulant une partie des briques sur une presse amenée sur le chantier. Ils ont ainsi pu s’impliquer personnellement dans la construction de leur école. A noter que la terre qui offre une meilleure régulation hygrométrique, contribue à l’équilibre de température à l’intérieur du bâtiment face aux pics de chaleur estivaux.

Les intervenants :

Studio WOW. Florence Mani est architecte et l’une des six associés du studio WOW implanté à Bienne. Elle a personnellement suivi et supervisé le chantier de l’école du Sacré-Cœur. Elle apprécie la matière naturelle des briques de terre crue et sa vibration naturelle.

TERRABLOC. Laurent de Wurstemberger est architecte AAM et a fondé son propre bureau d’architecture LDW en 2019 à Genève. En 2011, il co-fondait avec son ami et associé Rodrigo Fernandez l’entreprise Terrabloc. Depuis peu, celle-ci propose un système de plancher en hourdis de terre.

PISÉ

12 septembre 2024 à 17h30, Visite de chantier, RDV à la Maison du Projet, Rte des Plaines-du-Loup 28, 1018 Lausanne

La Maison de quartier des Plaines-du-Loup a fait l’objet d’un mandat d’étude parallèle lancé par la Ville de Lausanne. Il a permis de sélectionner la solution la plus convaincante parmi quatre propositions qui se devaient d’être exemplaires et innovantes, tout en répondant aux standards énergétiques et écologiques les plus élevés. Polyvalente, la Maison de quartier accueille 2000 personnes par semaine en moyenne. Cette véritable ruche doit permettre une grande souplesse d’usage, être bien insonorisée, disposer à la fois d’espaces majeurs et de sous-espaces.

Le projet dessiné par le bureau Joud Beaudoin a retenu l’attention du jury. Quatre volumes détachés accueillent le programme : ateliers, animation, spectacle et APEMS. Leurs murs intérieurs sont en pisé, tandis que le chanvre banché est proposé en façades. La fluidité des espaces de distribution qui s’écoule autour de ces quatre boîtes , s’ouvre largement sur le parc devient une invitation à pénétrer à l’intérieur de la Maison de quartier.

Le chantier a démarré en début d’année 2024. Les murs en pisé de la Maison de quartier font directement usage des terres issues de l’excavation du sous-sol. Ils sont réalisés par les maçons d’ADV constructions SA, épaulés par Vincent Robin, maçon piseur en Isère (France), mandaté pour encadrer l’entreprise locale. La réalisation d’un premier mur-prototype à la fin du printemps a permis de vérifier les modalités de mise en œuvre. La terre crue est déversée dans un coffrage par couches d’environ 15 cm, compactées à l’aide d’un fouloir pneumatique ; ces lits successifs se laissent deviner sur la surface, ce qui caractérise d’ailleurs l’apparence des murs en pisé.

ARCHITECTURE POSITIVE

26 juin à 18h30, Librairie et espace culturel bunq’inn, Rue St-Jean 32, Nyon

La matériauthèque Matilda et bunq’inn ont le plaisir de vous inviter à la conférence de Josep Bunyesc, architecte catalan, qui viendra présenter son livre Architecture positive.

Dans le monde végétal, la colonisation par des espèces pionnières constitue le premier signe de résilience écologique, après qu’un milieu naturel a été fortement perturbé. Si nul parallèle n’a pour l’heure encore été décrit dans le monde de la construction, les quelques architectes très tôt tournés vers l’économie et la mesure, y font fortement songer. Josep Bunyesc, Catalan de 45 ans fait partie de ces espèces pionnières qui colonisent des mondes nouveaux, en concevant l’architecture d’une manière inédite, œuvrant non pas contre la nature, mais avec elle en puisant dans ses forces. Il cherche, il expérimente, loin des dogmes et des leçons apprises, s’ingéniant à retrouver une alliance entre l’humain, un simple animal évolué selon lui, et la Terre mère qui l’accueille dans toute sa générosité. Ses connaissances en physique du bâtiment, acquises au Laboratoire d’énergie solaire (LESO) de l’EPFL lors d’un doctorat, lui donne le bagage et les outils nécessaires pour développer une architecture bioclimatique, tournée vers le soleil. Ses interventions architecturales résonnent avec le lieu dans lequel elles s’insèrent, y répondant comme un doux écho. Dès 2003, il ouvre une pratique dans la petite ville de Lleila en Catalogne. Il construit beaucoup, mais reste volontiers à une échelle modeste. Ses pensées sont guidées par le désir d’autonomie et de robustesse : il emploie des ressources locales, le bois de préférence, et recourt à une énergie renouvelable car « l’impact exercé sur l’environnement est plus faible avec l’utilisation de matériaux naturels, tandis qu’une conception bioclimatique réduit considérablement le besoin en énergie » nous rend-il attentif. Josep Bunyesc s’implique en faveur d’une architecture positive.

BOIS LOCAL

14 juin 2024 à 12h15, F’AR forum d’architectures
Avenue Villamont 4, Lausanne

Du bois massif produit en circuit court

Introduction:

Lignum, Lucie Mérigeaux, ingénieure civile ESTP, expertise en construction bois

Avec la participation de:

Auprès de mon arbre  est l’association d’un forestier, un scieur et un charpentier pour proposer des solutions en bois massif en circuit court, sans métal ni colle, ni produit chimique.

RESSOURCES & RÉEMPLOI

7 juin 2024 à 12h15, F’AR forum d’architectures, Avenue Villamont 4, Lausanne

À donner gratuitement, bons tuyaux !

Avec la participation de:

SZS, Laurent Audergon, ingénieur civil EPF/SIA, directeur du Centre Suisse de la construction métallique

Bétonsuisse, François Girod, PhD Sciences de la terre, co-directeur de la cimenterie Holcim d’Eclépens

Lignum, Lucie Mérigeaux, ingénieure civile ESTP, expertise en construction bois

Modération: Barbara Lambec, SXL, EPFL.

FONDATIONS EN BOIS

31 mai 2024 à 12h15, F’AR forum d’architectures, Avenue Villamont 4, Lausanne

FONDATIONS EN BOIS — ETAT DE LA TECHNIQUE

Avec la participation de :

Rafael Villar, vice-président du groupe Charpente-Concept et ingénieur civil.

Bettina Franke, directrice recherche & marketing au sein de Timbagroup et ingénieure civile. Timbase Schweiz est une start-up dédiée à la réalisation de sous-sols en bois.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

24 avril 2024 à 18H00, F’AR Forum d’architectures
Avenue Villamont 4, 1005 Lausanne

Lors de notre 3ème assemblée générale, nous vous présenterons l’avancement des travaux que nous menons ainsi que le programme événementiel 2024. Après la partie officielle, nous laisserons la parole à quelques-uns des partenaires avec lesquels nous avons eu le plaisir d’échanger récemment.

Alia Bengana nous parlera de l’atlas numérique des matériaux durables porté par la chaire de Construction durable à l’ETH et par elle-même, en tant qu’enseignante à l’EPFL.

Ariane Joyet architecte au sein du Cedotec, Office romand de Lignum et rédactrice du Bulletin Bois, nous présentera la dernière brochure à laquelle nous avons contribué, intitulée Bois, paille, terre, chanvre & Cie.

Et enfin, le collectif Formapaille qui réunit architectes et ingénieurs civils présentera la formation paille porteuse mise en place cette année encore, soutenue par Viva, la plateforme vaudoise pour l’économie durable.

MATÉRIAUX BAS CARBONE ET RÉEMPLOI

21 février 2024 à 19H00, Grande Salle de Bussigny
Sur invitation de la commune de Bussigny

Utilisation de matériaux écologiques et réemploi dans la construction et la rénovation


La Commune de Bussigny propose une conférence gratuite, animée par Audanne Comment, architecte, et Daniel Ingold, directeur du Cedotec – Office romand de Lignum, sur l’utilisation de matériaux écologiques et réemploi dans la construction et la rénovation.

Venez découvrir l’importance d’une construction économe en ressources, le réemploi dans la construction, la variété des matériaux bas carbone, le bois comme matière locale (pour les fenêtres et autres parties de construction/rénovation) et également identifier les freins au changement dans la pratique constructive actuelle et en débattre. Vous découvrirez des exemples de constructions écologiques ainsi que des matériaux sur place.

Cette conférence s’adresse aux personnes désireuses d’en savoir plus sur les alternatives écologiques dans la construction et la rénovation, aux propriétaires, aux professionnels de la construction, architectes, urbanistes.

Programme d’automne 2023

BÉTON

21 septembre 2023 à 18H30, au Cercle littéraire de Lausanne. Un événement en collaboration avec Swiss Engineering Vaud

QUEL AVENIR POUR LE BÉTON?

Préservation des ressources minérales et hydriques, des paysages et de la biodiversité, neutralité carbone… Les enjeux écologiques sont-ils de taille à faire tomber le béton de la place qu’il occupe au sommet de la pyramide des matériaux de construction? Aujourd’hui, il reste abondant et bon marché, et maintient l’attractivité de la construction neuve, car il découle d’un procédé facilement reproductible. Un corps liquide et visqueux fait de sable, de gravier et de ciment additionnés d’eau est coulé dans un coffrage dont il adopte la forme. Mais son procédé de fabrication est énergivore et libère du dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Des alternatives voient donc le jour, comme un béton recyclé qui réemploie des granulats de démolition. Ce dernier pourrait-il à lui seul résoudre le problème actuel de la construction encore insuffisamment «bas carbone»? Pour tenter d’y répondre, croisons le regard de François Girod, co-directeur de Holcim à Eclépens, avec celui d’Alia Bengana, architecte et auteure d’une enquête parue sur le site de Heidi.news: «Béton, la fin d’un ère?».

Née à Alger, Alia Bengana a été, selon ses propres mots, «biberonnée» au béton durant ses études d’architecture à Paris, avant de découvrir les vertus de la terre crue. Elle ouvre son bureau à Paris en 2009. Elle vit entre Paris et la Suisse, où elle enseigne dans les hautes écoles d’architecture de Fribourg et Lausanne.

Géologue de formation et co-directeur de la cimenterie Holcim à Eclépens, François Girod croit à une construction durable et affirme que les mesures environnementales prises par son groupe ne sont pas de «simples slogans»

SOLAIRE

Matériaux et architecture solaire

06 octobre 2023 de 13h30 à 18h00 Impact Hub, Beaulieu, Lausanne

PROGRAMME

13H30 Ouverture des portes
14H00 Mot de bienvenue par MATILDA La matériauthèque

PREMIERE PARTIE : Conférences

Plan Climat de l’Etat de Vaud, par Camille Orthlieb, Responsable construction durable à l’Etat de Vaud, DGIP.

Transformation d’une grange en logements à Denens, par Arthur de Buren et Charles Capré, coopérative d’architecture, Lausanne

Esthétique et photovoltaïque par Alexandre Blanc, Bakker & Blanc architectes associés, Lausanne.

Label TB, des entreprises partenaires fiables, par Patricia Chabanel, directrice formation, et Julien Proust, Instructeur formation solaire EIT.vaud (installateurs-électriciens) et AVCV (chauffage et ventilation)

Pause café 

15H20 Introduction au principe du matchmaking par MATILDA La matériauthèque

SECONDE PARTIE : Matchmaking solaire

Six entreprises triées sur le volet se présentent à un petit groupe issu du public durant un laps de temps de 15 minutes. Les petits groupes se déplacent ensuite pour découvrir le prochain sujet. Une manière décontractée d’échanger et de se renseigner auprès d’entreprises suisses et européennes de qualité. Avec Kromatix, Meyer Burger, Solskin, Sunage, Swisspearl et la SUPSI

17h00 Remerciements par MATILDA La matériauthèque

TROISIÈME PARTIE : Apéritif

Un moment de pure convivialité avec un apéritif concocté de produits locaux et végétariens accompagnés  de vins régionaux, avec Dj Quartz

18H00 Clôture de l’événement

Evénement gratuit, soutenu par l’Etat de Vaud et Swiss Engineering Vaud

BÉTON

30 novembre 2023 à 18h30 à la Salle Perrier, Pont12 architectes, Rue Centrale 15, 1022 Chavannes-près-Renens
Un événement en collaboration avec Swiss Engineering Vaud et Pont12 architectes

L’OPÉRA DE SYDNEY A CINQUANTE ANS  – VOILES, PIEUVRES ET LITS

Depuis 50 ans, l’Opéra de Sydney fait l’objet d’une prodigieuse hagiographie des personnalités impliquées dans sa réalisation et de leurs querelles légendaires. Pourtant, il reste paradoxalement inexploré en ce qui concerne ses décisions de construction opérationnelles, en particulier celles relatives à l’érection de sa célèbre superstructure au cours de la phase II, entre 1963 et 1967. Un projet de recherche de plusieurs années sur les dessins d’atelier produits pour le système de coffrage innovant des voiles de toit emblématiques, mené par Luciano Cardellicchio à l’Université de Nouvelle-Galles du Sud et Paolo Stracchi à l’Université de Sydney, permet enfin de faire la lumière sur le rôle de conception jusqu’ici méconnu de l’entrepreneur général, remettant ainsi en question la validité des hypothèses conventionnelles sur la division technique du travail dans les projets complexes, où la construction et la gestion de projet ont tendance à être séparées de la conception architecturale et structurelle.  En utilisant les documents découverts comme base pour des simulations tridimensionnelles des procédures de construction employées, le besoin d’exégèses de la conception qui combinent des préoccupations basées sur le projet et sur la production devient manifeste.

L’auteur

Architecte de formation, Paolo Tombesi s’intéresse depuis longtemps à la relation entre la dimension intellectuelle du bâtiment et les aspects socio-techniques de sa construction physique. La production et la gestion de l’information constituent un axe important de son travail, tant au niveau macro-industriel qu’au sein du processus de développement des bâtiments. En suivant ou en délimitant ses modèles sociaux – en termes de responsabilité de production, d’allocation et d’échange – Tombesi cherche à comprendre le fonctionnement et l’évolution du secteur de la construction au-delà des représentations conventionnelles.

 

Programme de printemps 2023

EAU – biodiversité et gestion de l’eau

05 juillet 2023 à 18H30 Conférence à la Salle Perrier, Pont12 architectes, Rue Centrale 15, 1022 Chavannes-près-Renens

L’eau est source de vie et d’équilibre sur Terre. Elle est indispensable non seulement à la société humaine, mais également aux végétaux et aux animaux qui peuplent villes et campagnes. Au cours des 19e et 20e siècles, nous avons domestiqué et enterré les cours d’eau, asséché les étangs et les zones humides, étendu nos activités pour gagner en productivité. Les rivières qui traversaient les villes ont parfois été transformées en égouts, drainant les rebuts de nos sociétés vers des stations d’épuration produisant des tonnes de boue encombrantes. Or, les quantités d’eau à traiter deviennent plus importantes et les procédés pour les dépolluer de plus en plus sophistiqués et coûteux. Faut-il dès lors revoir nos modèles collectifs de gestion de l’eau ? Quelles sont les alternatives ? Si le lien direct entre gestion forestière durable et qualité de l’eau est avéré depuis longtemps, sommes-nous vraiment conscients des bienfaits exercés par les végétaux sur notre environnement ? Devrait-on sinon envisager une monétisation des services rendus par la forêt, afin de prendre la pleine mesure de son fonctionnement low-tech, alimenté à l’énergie solaire ? Et enfin, la renaturation des cours d’eau pourrait-elle remédier à la chute dramatique de la biodiversité ?  Comment concilier hydroélectricité et dynamique des cours d’eau ? Et qu’en est-il de l’exposition des zones urbaines face aux inondations ?

La conférence nous permettra de croiser trois disciplines sur lesquelles nous nous attardons rarement dans le domaine de la construction. Et pourtant, en leur accordant un plus grand rôle dans l’aménagement du territoire, celles-ci apporteraient une meilleure compréhension du vivant dans sa complexité, et amélioreraient notre manière d’habiter les écosystèmes.

Ernst Zürcher est ingénieur forestier et docteur en sciences naturelles, professeur et chercheur en sciences du bois à la Haute École spécialisée bernoise. Il est également enseignant à l’EPFL et à l’ETHZ. Il est l’auteur de nombreux articles scientifiques, dont certains parus dans la revue Nature. Il a publié des livres qui vulgarisent son savoir dont un bestseller, publié chez Actes Sud intitulé les Arbres, entre visible et invisible, s’étonner, comprendre, agir.

Philipe Morier-Genoud est biologiste, expert en gestion alternative des eaux usées, fondateur de l’association aneco qui propose des solutions innovantes pour réintégrer l’humain au sein des cycles de la nature. Après une première phase d’observation patiente de son environnement naturel suivie d’une période de tâtonnement et d’expérimentation, il met en pratique à l’échelle d’immeubles plurifamiliaux des solutions de lombri-compostage, évitant ainsi le tout à l’égout, pratiqué par nos sociétés occidentales.

Pierre-André Frossard est ingénieur agronome, spécialiste en génie végétal, il a œuvré durant plus de 10 ans à la renaturation et revitalisation des cours d’eau au sein d’un bureau d’études pionnier dans son domaine, œuvrant en France et en Suisse. Actuellement professeur au sein de la filière Gestion de la nature de l’Hepia, il poursuit des travaux en recherche appliquée au sein de l’Institut Terre-Nature-Environnement en parallèle à un enseignement qu’il dispense dans diverses hautes écoles romandes.

BOIS BRÛLÉ

09 juin 2023 à 12H30 Conférence au F’AR, Forum d’architectures, Lausanne

La technique ancestrale appelée « Yakisugi » ou « Shou sugi ban » était traditionnellement associée à une essence de cèdre au Japon, nommée Sugi. Aujourd’hui, l’utilisation du bois brûlé séduit de plus en plus d’architectes et des projets essaiment en Occident. La surface qui est brûlée sur une couche superficielle est parfois brossée pour révéler les nuances du veinage, et reçoit presque toujours un traitement protecteur à l’huile. Il est possible de réaliser le travail sur le chantier de manière artisanale. On trouve cependant en Suisse des bardages carbonisés selon un procédé industriel. Quels sont les acteurs qui occupent le marché et quelle est la variété de produits aujourd’hui disponibles?

Nous y répondons en donnant la parole à trois bureaux d’architecture dont les réalisations ont été observées sur place lors de la visite du 13 mai. Tribu architectes, MPH architectes et *tangram architectures reviennent vers nous à travers un retour d’expérience pour expliquer leur démarche, le choix de la mise en oeuvre, le vieillissement observé et l’entretien du bois préconisé.

En outre, nous serons accompagné par l’Atelier Bois Noir qui fournit du bois brûlé pour de petits chantiers et maîtrise la subtilité d’un dessin de craquelures qui diffèrent suivant l’essence de bois employée.

Avec :

– Laurent Guidetti, Tribu architectes
– Franck Petitpierre, MPH architectes
– Fred Hatt, *tangram architectures
– Julien Chaucheprat, Atelier Bois Noir

 

BOIS BRÛLÉ

13 mai 2023 à 10H Visite à vélo de trois réalisations architecturales, Chalet-à-Gobet, Lausanne

Ce printemps, nous enfourchons nos vélos et partons à la découverte de trois réalisations architecturales revêtues de lames en bois brûlé. Nous commencerons par scruter la surface craquelée d’un ouvrage conçu par Tribu architectes à Vers-chez-les-Blancs, sur les hauteurs de Lausanne. Livré en 2017, le double volume qui abrite une dizaine de logements est revêtu d’un lambris vertical de pin de Monterey, révélant une surface d’un noir intense.

Nous enchaînerons ensuite avec un projet de logements qui jouxte l’Ecole hôtelière à la route de Berne, imaginé par MPH architectes. Situés en bordure de forêt, les trois volumes adoptent des ossatures bois en paroi extérieure, revêtues d’un lambris de sapin, très légèrement brûlé à la flamme. Les faces avant des planches noircies contrastent avec leurs chants rabotés, qui révèlent leur couleur naturelle. La vibration de la façade d’origine s’est atténuée avec le temps, ceci étant dû au grisaillement du bois qui réagit aux conditions atmosphériques. 

Nous finirons notre balade par la visite d’une rénovation portant sur une ancienne ferme dans un hameau à Montheron. Le projet réalisé en 2013 par le bureau *tangram architectures a été conçu en partie en autoconstruction, en brûlant les lames de bois sur place grâce à des chalumeaux. Parois extérieures, porte de grange et volets ont reçu un même traitement qui unifie l’expression de la bâtisse et lui offre une réinterprétation contemporaine, tout en s’inscrivant avec douceur dans l’histoire du lieu.

Comme nous nous concentrons sur l’étude des façades, aucune visite intérieure n’est planifiée.

Durée de la balade 2h00 distance 8 km

 

 

 

Programme d’automne

du 28 septembre au 25 novembre 2022

 

BRIQUE MONOLITHIQUE

28 septembre 2022 à 18H Visite de chantier, pièce urbaine C, Plaines-du-Loup, Lausanne

L’automne passé, nous avions invité l’architecte Nicolas de Courten, ainsi que l’entreprise ZZ Zürcher Ziegeleien au forum d’architectures à Lausanne pour une présentation commune de leur chantier des Plaines-du-Loup. Quatre volumes adoptant la forme d’un serpent ondulant prenaient forme. Contrastant avec la matérialité des immeubles voisins, les parois extérieures étaient portées par une brique isolante de grand format, la Porotherm. L’entreprise Implenia en charge des travaux assurait l’exactitude d’exécution pour une construction certifiée Minergie-P. La briqueterie ZZ Zürcher Ziegeleien a fourni conseils et aides sur place, se rendant sur le chantier mois après mois, afin d’optimiser la rapidité d’intervention et assurer la qualité d’exécution.

Il est temps d’apprécier le résultat de l’opération. Les volumétries sont visibles, les briques isolantes portent maintenant jusqu’à neuf niveaux (un immeuble réalisé en R+8, les trois autres en R+5). Nous vous donnons rendez-vous à l’entrée de la pièce urbaine C à 18 h00 le 28 septembre. Nous serons pour l’occasion, accompagné par l’architecte Nicolas de Courten, par Monsieur Patrick Alexander, chef de communication chez ZZ Zürcher Ziegeleien et par Monsieur Amaury Grimm, responsable conseil et vente pour la Suisse romande. Une bonne occasion pour poser toutes vos questions et obtenir  de bonnes réponses. Un apéritif sera servi à la Maison du Projet dès 19h00.  Vous êtes les bienvenus. Sur inscription uniquement.

 

Cycle de conférences au f’ar, forum d’architectures, lausanne

Au vu du succès et de l’affluence rencontrée durant notre premier cycle de conférences au f’ar, forum d’architectures à Lausanne, nous entamons un second cycle où nous traitons d’un sujet qui nous tenait à cœur : la circularité. Comment transformer un mode constructif linéaire, générant des tonnes de déchets encombrants, en un processus circulaire, plus responsable face à ses impacts environnementaux. Pour apporter des éléments de réponse, nous vous donnons rendez-vous les derniers vendredis du mois, en septembre, octobre et novembre.

TERRE COULÉE

30 septembre 2022 à 12H15

La start-up Oxara, spin-off de l’ETHZ a été fondée en octobre 2019. Elle valorise les déchets d’excavation et les transforme en matériaux de construction bas carbone. Peut-on imaginer un béton sans ciment ? C’est la question à laquelle ils ont tenté de répondre.

Avec :

– Thibault Demoulin, Co-founder Oxara

– Julien Chabanne, Senior Architect Oxara

 

ISOLATION

28 octobre 2022 à 12h15

FenX a récemment breveté une technologie pour transformer les déchets inertes en une mousse poreuse adaptée à l’isolation des bâtiments. Devenue spin-off de l’ETHZ en 2019, elle vient de lever 2,7 millions pour un financement de démarrage. Son objectif est de convertir les déchets industriels en panneaux isolants bas carbone et de proposer des matériaux recyclables. A long terme, la production doit être décentralisée, en fonction des ressources disponibles localement.

Le bureau Lutz Architectes basé à Fribourg est pionnier de l’architecture durable en Suisse romande. Depuis plus de quarante ans, il explore les synergies entre construction et protection du climat. En innovant sans cesse, il montre la voie à suivre dans le domaine de la construction et de l’architecture écologique respectueuse de la planète. Le respect de l’environnement, le bien-être des habitants et l’économie des moyens constituent le fondement de chacune de leurs réalisations.

Avec :

– Laurent Caillère, Sales Manager FenX

– Etienne Jeoffroy, Co-founder FenX

– Jennifer Nasica, associée du bureau Lutz architectes

RÉEMPLOI

25 novembre 2022 à 12h15

Le bureau d’architecture dettling péléraux mène actuellement un chantier à Echallens, une construction de 5’000 m2 utilisant des éléments de récupération. C’est ainsi que de nouveaux espaces dévolus au Centre de formation des métiers de la construction, qui accueillera à terme 1500 apprentis, intègrent des éléments déconstruits appartenant à l’ancienne halle qui occupait précédemment l’espace.

2401 est une équipe de spécialistes de la construction, ingénieurs et architectes, regroupée en coopérative et engagés pour réduire notre impact environnemental. Julien Pathé et Luca Varini, ingénieurs civils croient aux synergies interdisciplinaires. Ils nous présentent le réemploi et ses enjeux d’un point de vue structurel. Quelles sont les pistes à suivre ? Quels exemples peuvent nous inspirer ? La déconstruction d’un bâtiment industriel à Renens doit nourrir différents projets qui seront érigés à partir de béton de réemploi.

Avec :

– Jean-Marc Péléraux, architecte du bureau Dettling Péléraux architectes

– Julien Pathé & Luca Varini, ingénieurs civils, Société coopérative 2401 

Programme de printemps 2022

La matériauthèque Matilda organise trois visites de constructions récentes ou de chantiers, complétées par trois tables rondes offrant à tout un chacun l’occasion de venir débattre de matériaux et de techniques alternatives en compagnie des meilleurs spécialistes.

Nous mettons en lumière la molasse, une pierre disponible sur le Plateau suisse, visible dans nombre de monuments anciens et totalement écartée de la construction contemporaine. Les vingt-quatre carrières répertoriées en ville de Lausanne ont alimenté des ouvrages prestigieux comme le château St-Maire ou la cathédrale.  Dernièrement, de jeunes architectes redécouvrent les qualités et les exigences de la construction en pierre. A l’heure de la sobriété, cette dernière nous enseigne les avantages de pratiques constructives simples et qui méritent d’être réinvesties. Or, beaucoup de carrières ont fermé et celles qui subsistent sont parfois mal tolérées.

La paille, communément employée pendant de nombreux siècles devrait retrouver elle aussi un intérêt face aux enjeux climatiques. Ses qualités d’isolant, un bilan carbone négatif et une énergie grise très faible la place clairement en tête de peloton des meilleurs matériaux pour relever les défis environnementaux. Mais est-ce toujours une ressource disponible localement ? Et avec quelle philosophie l’aborder ? En démarche participative avec les habitants, elle permet de s’approprier l’édification de son lieu de vie et ainsi, d’en prendre soin. Mais d’autres voies se profilent, dont des solutions industrialisées conçues en préfabrication, offrant toutes garanties quant au respect des normes.

Et pour terminer cette trilogie, nous poserons la question du prix à payer pour concevoir des bâtiments zéro carbone. La villa familiale est un terrain d’expérimentation idéal pour tester des solutions low-tech qui sortent des sentiers battus, se détournant de labels jugés trop contraignants. Ces propositions alternatives ouvrent l’horizon des possibles et démontrent que la sobriété énergétique est aussi à la portée des petits budgets, et ce sans compromis. Ventilation naturelle, capteurs thermiques et poêle hydraulique sont plus particulièrement mis sous la loupe, des techniques facilement « appréhensibles » par les propriétaires. Le programme de printemps de la matériauthèque Matilda se termine par la visite d’une maison familiale low tech, conçue en tandem par une architecte et un ingénieur en énergie et réalisé en autoconstruction grâce à des matériaux naturels.

MOLASSE

28 avril 2022 18H Visite de l’atelier-garage à Savigny réalisé par ellipsearchitecture.
Rendez-vous sur place, Route de la Goille 23, 1073 Savigny. Pour s’y rendre, prendre le bus 365 depuis Lausanne, arrêt à Savigny – ancienne poste. Marcher 5 min. Présentation par l’architecte. 

5 mai 2022 18H30 Table ronde chez TRIBU architecture, Rue Saint-Martin 7, 1003 Lausanne

« LA MOLASSE, MATERIAU A EXPLOITER OU A DEBARRASSER? »

avec

– Yannick Claessens, architecte, ellipsearchitecture
– Olivier Fawer, tailleur de pierre, atelier Lithos
– François Girod, géologue, Holcim
– Francis Jacquier, architecte, Atelier Archiplein

 

PAILLE ET OSSATURE BOIS

19 mai 2022 17H Visite du chantier Ecopolis, Pièce urbaine D, Route des Plaines-du-Loup, Lausanne.
Rendez-vous sur place. Des casques et des habits de chantier sont mis à disposition.
Présentation par l’architecte.

19 mai 2022 18H30 Table ronde à la maison du projet, route des Plaines-du-Loup 28, Lausanne

« ISOLER EN PAILLE, CA VOUS BOTTE? »

avec

– atba, architecture et énergie
– CArPE, collectif d’architecture participative et écologique
– Roberto Camarasa, ingénieur en énergie, Shift
– Alexine Subrin, ingénieure civile, JPF-Ducret

LOW-TECH

2 juin 2022 18H30 Table ronde chez bunq architectes, Rue St-Jean 32, Nyon

« VENTILATION NATURELLE, CAPTEUR THERMIQUE, CHAUFFAGE HYDRAULIQUE, ET SI NOUS FAVORISIONS UNE INGENIERIE APPREHENSIBLE? »

avec

– Romain Kilchherr, ingénieur physique du bâtiment, Perenzia
– Julie Hennemann architecte, autoconstructrice
– Adrien Theurillat, ingénieur en énergie, autoconstructeur
– Flourentzos Flourentzou, ingénieur en énergie, Estia

11 juin 2022 14H Visite d’une maison familiale conçue en low-tech et en autoconstruction
Rendez-vous sur place à la route des Viviers 12A, 2800 Delémont

 

Programme d’automne 2021

Cycle de conférence // Terre crue // chaux – chanvre // béton BFUP //brique monolithique

Durant les pauses déjeuner, quatre conférences menées par des professionnels de la construction ont eu lieu au f’ar, forum d’architectures à Lausanne. Un architecte et/ou un ingénieur accompagnés d’une entreprise relatent leur expérience conjointe face à un matériau mis en œuvre. Ils croisent leur regard et échangent leur savoir, offrant un retour d’expérience qu’ils partagent avec vous. Un Brown Bag Lunch conçu avec goût par Bocûs était offert à chaque participant grâce à la générosité de Swiss Engineering Vaud. 

Lien vers les conférences.

1 mars 2021

Participation au débat Urbanités en visioconférence, un événement de la SIA Vaud

Avec ou sans paille ? Les filières des matériaux biosourcés en Suisse

La diversité des matériaux biosourcés nous inspire ! … Le bois, la paille, le chanvre, la cellulose, le liège, le lin, la laine de mouton, etc. sont issus de ressources renouvelables susceptibles de jouer un rôle central dans la décarbonation du paysage bâti. Tout le monde en parle mais peu investissent concrètement, pour des raisons normatives ou économiques. Dès lors, comment soutenir ces filières ? L’aide à la paysannerie est-elle une option ? Quid de la formation dispensée dans les écoles ? L’homologation qui assure la viabilité économique du produit mène-t-elle la danse ?

Intervenant·es:

  • CArPE, Collectif d’architecture participative et écologique
  • Audanne Comment, Architecte EPFL, matériauthèque Matilda
  • Jean-Emile Fellay, Charpentier, propriétaire de la Société Iswood matériaux naturels, Saxon
  • Guillaume Habert, Docteur en géologie structurale, Professeur responsable de la chaire de construction durable à l’EPFZ
  • Mohamed Meghari, Chef de Division de la Direction de l’énergie (DGE-DIREN) du canton de Vaud

Modérateur

  • Marc Frochaux Rédacteur en chef Revue Tracés

 

Lien vers la conférence filmée

Lien vers le compte-rendu de la soirée

 

29 août 2020

Visite de la Schweizer Baumuster Centrale, Zurich par les ingénieurs de Swiss Engineering Vaud

Le 29 août dernier,  une vingtaine de personnes se retrouvait pour une visite de la Baumuster Centrale de Zurich, suivie d’une promenade sur le Lettenviadukt en compagnie d’un guide tout à fait exceptionnel, Monsieur Alexander Jäger, secrétaire général de Swiss Engineering.

En fin de matinée, le directeur de la Baumuster Centrale Zurich, M. Stefan Baumberger, recevait les membres de Swiss Engineering Vaud en de vastes locaux situés dans une ancienne bâtisse en briques rouges bordant les rives de la Sihl, à quelques centaines de mètres de la gare. Après une courte présentation de l’institution vieille de plus de 80 ans, chacun a pu découvrir par lui-même la gamme étendue d’échantillons disponibles en différentes matières, pierre, béton, verre, acier, céramique, bois, etc. Ainsi, tout un chacun confronté à un chantier peut venir comparer les matériaux sur place, ou emprunter chez soi l’un des échantillons.

Une exposition visible jusqu’au 18 septembre a soulevé l’intérêt des ingénieurs. Ceux-ci ont exercé leur logique pour comprendre l’intelligence développée ici et ailleurs dans la résolution d’assemblages en bois. Ce moment de partage ludique a suscité échanges et entraides entre les participants.

Le temps incertain n’a malheureusement pas permis de déguster les délicieux sandwichs et tranches au chocolat sur la terrasse située en toiture des bureaux de Swiss Engineering. Mais la vue offerte sur la ville a quand même été appréciée par tous.

L’après-midi était destiné à la visite du viaduc du Letten, un ouvrage inauguré en 1894 pour rejoindre la gare principale à celle de Stadelhofen. La ligne avait été désaffectée à la fin des années quatre-vingt, se transformant pour un temps en scène de la drogue. Les ouvrages anciens, comme le pont enjambant la Limmat, ont depuis été rénovés et servent de liaison piétonne et cyclable.

Après avoir découvert les traces d’un tunnel comblé en début de parcours, les participants ont longé la Limmat, passant devant la gare désaffectée de Letten. Les équipements de bains, tant appréciés des Zurichois, étaient déserts en ce jour pluvieux. Plus loin, sur l’autre rive, l’ancienne voie de chemin de fer s’appuie sur de belles arches en pierre, traversant un quartier populaire développé autour d’usines encore en activité, dont un impressionnant silo à grains.Les arches ont été aménagées pour accueillir des bars et des boutiques qui attirent une faune de jeunes gens branchés. La promenade était ponctuée d’informations prodiguées par Alexander Jäger, qui a révélé à l’occasion des talents de guide et d’orateur s’exprimant avec plaisir dans la langue de Voltaire.